Analyse du programme « Diplomatie et Défense » de Marine Le Pen

Analyse du programme « Diplomatie et Défense » de Marine Le Pen

Auteurs : Léo Borgia et Jean Cannesant

L’association AthénAix Défense Sécurité Géostratégie n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises ici : ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs.

  1. Un programme alliant renforcement des capacités de défense et indépendance vis-à-vis des alliés occidentaux

Marine Le Pen a présenté le volet « défense » de son programme début février à l’occasion d’une visite de l’arsenal de Toulon, lors d’une conférence de presse sur un petit bateau navigant à quelques mètres des navires de la Marine nationale.

Très critique envers les précédentes politiques de défense, et offensive quant au bilan du président sortant, la candidate d’extrême-droite a cherché à marquer son programme d’une filiation gaulliste, en affirmant qu’« il faut que la défense de la France soit française ». Celui-ci contient de nombreuses mesures, relativement détaillées, dont en premier lieu la sortie du commandement militaire intégré de l’OTAN, à l’instar de son concurrent direct Eric Zemmour. Elle souhaite également s’affranchir des alliés occidentaux, dont Washington et Berlin, pour se rapprocher de Moscou. Enfin, il prévoit une hausse du budget de la défense et une modernisation de la force nucléaire. On note tout de même le renoncement au rétablissement coûteux du service militaire.

1.1. Établir une politique de défense souveraine

Marine Le Pen souhaite en premier lieu que la France se retire du commandement intégré de l’OTAN, une mesure également défendue par ses concurrents directs, Messieurs Zemmour et Mélenchon. En d’autres termes, la France quitterait le commandement militaire, où se sont prises les décisions et sont présents de nombreux personnels français, tout en restant membre de l’alliance, à l’instar du Général De Gaulle en 1966. Le contexte de guerre froide impliquant une bataille nucléaire sur le sol européen était cependant différent de la situation géopolitique et des justifications actuelles.

Dans la mesure où l’article 5 prévoit « qu’une attaque armée contre l’une des parties sera considérée comme une attaque menée contre toutes les parties », mais que rien et ne prévoit une riposte automatique, et que chaque membre peut décider de déployer ou non ses forces armées, la portée de cette mesure demeure extrêmement limitée. D’autant que la France est l’un des principaux contributeurs de l’alliance en influence et en renseignements. La France risquerait d’être marginalisée, alors qu’aujourd’hui c’est bien l’OTAN qui protège l’Europe en l’absence d’une véritable Europe de la défense, que Madame Le Pen rejette par ailleurs. A ce titre, Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires Étrangères et auteur d’un rapport rendu en 2012, juge qu’une sortie du commandement intégré « n’est pas une option, ne serait comprise par personne et ruinerait toute possibilité d’action ou d’influence ». Précisions tout de même que l’on parle bien de l’Organisation du traité atlantique nord, et non de « l’Amérique du Nord » comme l’affirmait récemment Madame Le Pen sur un plateau de télévision…

En outre, la candidate du Rassemblement National souhaite mettre fin aux coopérations structurantes engagées avec l’Allemagne, dont les projets SCAF (système de combat aérien du futur) et MGCS (système principal de combat terrestre, comprendre char du futur), en raison des divergences « doctrinale, opérationnelle et industrielle » françaises et allemandes. De même, elle souhaite abroger le traité d’Aix-la-Chapelle (2019) qui préconise un rapprochement des politiques diplomatique et de défense des deux pays. Son constat de la coopération de défense franco-allemande est lucide, dans la mesure où celle-ci ne fonctionne pas, essentiellement du fait d’un déficit de confiance dans le partage de la propriété intellectuelle et de la crainte des transferts de compétences.

Toutefois, un arrêt de cette coopération industrielle qui parait essentielle dans le renforcement de la souveraineté européenne serait probablement une source de tensions avec l’Allemagne et nos autres partenaires de l’Union. D’autant que son programme semble plus virulent avec Berlin qu’avec Moscou… De plus, la situation géopolitique actuelle a mené à un changement de doctrine de défense allemande, annoncée par le chancelier Scholz fin février devant le Bundestag, et qui pourrait redonner un souffle à ces projets d’armements communs.

1.2. Renforcer les moyens de la défense française en consacrant une nouvelle loi de programmation militaire

Marine Le Pen décline dans son programme plusieurs mesures destinées à garantir la souveraineté de la France, dont le renforcement de la dissuasion nucléaire qu’elle estime être le fondement de l’indépendance. Elle prévoit de moderniser la force de frappe sur ses composantes sous-marine, aéroportée, infrastructures technico-opérationnelles, et de communication. Elle veut également mettre l’accent sur le renseignement spatial. Les capacités d’alerte, de surveillance et de riposte seront assurées par des investissement dans ce domaine (satellite, avion spatial, lanceur réutilisable).

En outre, la candidate fait du renforcement de la protection du domaine ultra-marin un axe important de son programme de défense. Ainsi, elle désire revoir les moyens de protection actuels avec des dispositifs terrestres, aériens et navals notamment dans le canal du Mozambique en dans la région indo-pacifique, des territoires qui se trouvent respectivement sous la menace islamiste et chinoise. Cette proposition apparaît intéressante, dans la mesure où l’on note peu de propositions sur les territoires d’Outre-mer parmi les candidats, d’autant que la France possède la seconde plus importante ZEE, qui lui assure une présence stratégique dans tous les océans, et donc des facilités de projection.

Le programme prévoit en outre une nouvelle loi de programmation militaire, orientée par une revue capacitaire engagée dès 2022, et qui porterait le budget de la défense à 55 milliards d’euros dès 2023, dans l’objectif d’être capable de mener des combats de haute intensité dans la durée. À titre de comparaison, la LPM du gouvernement actuel (2019-2025) prévoit une hausse du budget des armées de 35,9 à 50 milliards d’euros, afin de respecter nos engagements vis-à-vis de l’OTAN (2 % du PIB). Notons que la candidate veut exclure les OPEX du budget des armées, qui seront financées par le budget général de l’État.

En ce sens, l’entraînement des armées sera optimisé et orienté vers les combats de haute intensité par une réduction des déploiements en OPEX et un investissement dans les infrastructures. De même, une part du budget sera consacrée à la maintenance opérationnelle des matériels, que la candidate juge actuellement trop faible. Elle dit vouloir regarnir les stocks de munitions jugés « dramatiquement bas », en accélérant les procédures de contractualisation et en accompagnant l’industrie pour augmenter les cadences. Si les données sur les stocks de munitions sont confidentielles pour des raisons stratégiques évidentes, une étude de la Rand Corporation soulignait en 2021 que « le manque de ressources matérielles se manifeste non seulement par le nombre relativement faible de types de systèmes d’armes spécifiques, mais aussi par la faible quantité de munitions et de pièces de rechange ». D’ailleurs, dans un rapport sur la guerre de haute intensité paru en février les députés Jean-Louis Thiériot et Patricia Mirallès expliquent qu’ « il nous manque 6 à 7 milliards pour remettre les stocks de munitions français à niveau ».

Enfin, la candidate d’extrême droite souhaite mieux accompagner les militaires, d’abord par un effort de recrutement, tant au niveau des cadres des armées, que des spécialistes (démineurs, plongeurs, mécaniciens) et des unités élémentaires de combat. Dans cet esprit, elle prévoit aussi une revalorisation des soldes et des primes de l’ensemble des armées pour mieux tenir compte des missions, des qualifications et des effets de la mobilité sur le salaire du conjoint, la modernisation des infrastructures utilisées par les militaires et leurs familles, le lancement d’un « plan familles » (préavis avant mutation, mobilité et hébergement), un meilleur suivi des blessés et l’amélioration des dispositifs de reconversion.

1.3. Soutenir une politique industrielle de défense ambitieuse

Le troisième volet du programme de défense de Madame Le Pen est consacré au développement de l’industrie de défense française. Pour cela, elle désire renforcer la Direction Générale de l’Armement en recrutant dans le secteur des métiers techniques, dont la conception, la conduite des programmes et les essais. De plus, son programme prévoit de porter le budget des « études amont », aussi appelées « Recherche et Technologie » à 1,5 milliards d’euros par an. Le maintien d’un effort d’innovation au service des armées doit notamment servir à renouveler la gamme de produits.

Dans un esprit de souveraineté stratégique, la candidate propose de consolider l’industrie de défense autour de maîtres d’œuvres nationaux et de créer un fonds souverain de défense afin de renforcer les capacités souveraines de la France et de générer un excédent de la balance commerciale. C’est également un moyen de contourner le blocage des financements de l’industrie de défense au nom de la responsabilité sociale des entreprises. Madame Le Pen condamne d’ailleurs vigoureusement les contestations grandissantes dont sont victimes les exportations d’armements.

La création d’un fonds souverain de défense a d’abord été annoncée fin 2016 par le ministre de la Défense de l’époque, Jean-Yves Le Drian et Laurent Collet-Billon, délégué général à l’armement. Sa vocation était double : d’une part protéger les entreprises disposant de technologies critiques dans le domaine militaire et éviter leur rachat par des groupes étrangers, et d’autre part les aider à se développer plus rapidement sur le plan technologique et commercial, notamment à l’export. Finalement, c’est la ministre des Armées Florence Parly qui a confirmé la création de DefInnov, fonds d’investissement souverain destiné à soutenir l’innovation des start-ups et des PME dans le secteur de la défense fin 2020. Doté de 200 millions d’euros pour 6 ans, le fonds est associé à BPIFrance. Cependant, selon les observateurs, celui-ci investit rarement dans les entreprises de défense.

Enfin, Marine Le Pen vise une refonte complète des dispositifs de soutien à l’exportation de défense autour de trois axes : financement, renseignement et promotion de l’exportation. Le programme prévoit un effort en termes d’engagement et de personnel pour mener à bien les commandes d’État à État. Ainsi, un secrétariat d’État chargé de l’exportation ayant autorité sur les services compétents de l’État (Finances, Défense, renseignement) sera créé et un renforcement des équipes du soutien export au sein de la DGA et des armées sera opéré. Il prévoit en outre une prise en compte dès l’amont de l’exportabilité des matériels dans la définition de leurs spécifications afin d’éviter de trop lourdes et coûteuses modifications ultérieures et une amélioration des dispositifs de financement, n’excluant pas une substitution des banques par l’État « si nécessaire ».

  1. La volonté de transformer radicalement la diplomatie française sous un prisme dit « souverainiste ».

Marine le Pen constate dans son programme la perte d’influence et de crédibilité française en matière diplomatique. Des facteurs exogènes tels que les dangers du GATT ou l’impérialisme chinois représentent selon elle de nouvelles menaces qu’il est nécessaire d’anticiper. Elle pointe la responsabilité des accords diplomatiques actuels dans notre perte de vitesse. Pour anticiper les dangers futurs auxquels nous serons confrontés, la candidate RN propose à l’échelle diplomatique une renégociation générale de la plupart de nos traités et accords stratégiques.

2.1. La refondation de la relation franco-américaine

C’est écrit noir sur blanc, sortir du commandement intégré de l’OTAN pour retrouver une souveraineté prétendument léguée aux États-Unis est une priorité du RN. Marine le Pen tente de justifier son choix en faisant référence à la décision similaire du Général de Gaulle en 1966. Il paraît important de contextualiser une telle décision. Non, la photographie de notre souveraineté en 1966 n’est pas là même qu’en 2022. Ni même d’ailleurs que l’état des relations franco-étasuniennes.  Rappelons, que jusque dans les années 60, de l’armement nucléaire américain était stocké sur notre territoire, des contingents notamment de l’US Air Force étaient stationnés dans nos villes. La décision du Général de Gaulle s’inscrivait dans cette réalité-là, et il semble assez audacieux d’y faire référence pour justifier une telle décision aujourd’hui.

Plus largement, la candidate du RN motive cette ligne de son programme par une volonté de reconfigurer la relation bilatérale franco-américaine qu’elle juge inégale. Marine Le Pen fait référence au pacte AUKUS qu’elle estime symptomatique de l’ambiguïté que les Etats-Unis entretiennent avec nous. Difficile de lui donner tort sur ce point, toutefois la tradition gaullo-mitterrandienne auquel elle fait référence n’a jamais prôné de rupture de notre alliance avec les Etats-Unis. Or, affirmer que les Etats-Unis « ne se comportent pas toujours comme des alliés », et chercher à définir une alliance avec la Russie (paragraphe suivant) constituerait un point de rupture qui, inexorablement, dégraderait fortement nos relations avec nos partenaires de l’OTAN.

2.2. L’engagement d’un tournant pro-russe

Il est important de noter que ce programme ayant été écrit avant l’invasion russe de février 2022, il est possible que sur ce point la position de Marine Le Pen change, même si la candidate a tenu des propos très ambigus le 31 mars dernier sur France 2 : « Je l’ai toujours dit, une grande puissance peut être en même temps un allié dans un certain nombre de territoires, un adversaire, un ennemi ou un concurrent ». Toutefois, les aspirations impérialistes de Poutine ne sont pas récentes, ce passage demeure donc très intéressant. Il met en avant chez la candidate RN, comme chez Eric Zemmour ou Jean-Luc Mélenchon, une certaine « poutinophilie » qui interroge et qu’il est impossible d’ignorer.

Le RN souhaitait jusqu’alors, nouer des alliances avec la Russie sur des points précis : lutte anti-terroriste (le programme souligne que la Russie aurait été le pays le plus constant sur ce point, ce qui est faux car l’intervention de Moscou en Syrie était essentiellement destinée à soutenir Bachar Al-Assad) et négociations dans une optique de « convergence » sur les grands sujets géopolitiques (Méditerranée orientale, Afrique…). Avant l’invasion russe de février, le dialogue avec Moscou semblait déjà très délicat pour de multiples raisons (menaces sur la souveraineté des pays d’Europe de l’Est, opposition au projet de gazoduc Nord Stream 2, attitude agressive envers nos intérêts en Afrique via le groupe Wagner). De plus, les embargos et sanctions économiques mis en place par les pays occidentaux après l’annexion de la Crimée en 2014 empêchaient de renforcer nos relations avec la Russie (l’exemple de la vente des Mistral annulée).

Il est évident qu’aujourd’hui cette partie du programme de la candidate d’extrême droite est complètement caduque et n’a plus aucune crédibilité. La Russie nous l’a prouvée, elle n’est pas un « allié », les volontés impérialistes de Vladimir Poutine ne sauraient avoir de points de « convergence » avec les intérêts de la France, elles entrent même en collision frontale avec les valeurs françaises. Nous rappellerons également que le Rassemblement National est endetté auprès de la banque First Cezch Russian Bank proche du Kremlin et que plusieurs amis politiques de Marine Le Pen ont des liens étroits avec le régime de Poutine (Thierry Mariani, Fréderic Chatillon, Louis Alliot).

2.3. La fin annoncée des projets de défense européenne

La candidate d’extrême droite souhaite mettre fin aux projets industriels de défense européenne : plus de SCAF (avion de 5e génération), plus de MGCS (char du futur). Sur ce point, bien que l’Allemagne, qu’elle n’a cessé de fustiger, ne soit pas exempte de tout reproche, renoncer à ces projets industriels nous conduirait à une perte de temps et d’argent astronomique et nous obligerait à trouver une alternative industrielle dans des délais plus brefs, pour remplacer des projets avec des années de développement. Dans le cas du SCAF, qui inclut le NGF (new generation fighter), il est vital pour l’autonomie stratégique française que ce projet aboutisse. Le Rafale n’est pas éternel, et est déjà en concurrence féroce avec des avions plus modernes (pas meilleurs) comme le F-35 américain ou le Sukhoi-57 russe. L’abandon des projets industriels européens serait ainsi catastrophique pour notre puissance militaire.

Les autres projets de défense européens tels que l’Eurocorps sont aussi remis en cause. Encore une fois la crise ukrainienne vient décrédibiliser cette partie du programme. La perspective d’une guerre de haute intensité aux portes de l’UE poussera les européens à se poser la question fondamentale d’un indispensable projet de défense commun pour la protection des intérêts de l’Union. Il est évident que cette crise majeure n’enterre pas la défense européenne.

Dans sa deuxième partie, sur l’Europe, le programme du RN met l’accent sur la consolidation des partenariats stratégiques avec certains acteurs européens, mais, uniquement dans une dimension bilatérale. Concernant Londres, la candidate Marine le Pen propose un « recadrage diplomatique complet ». Elle souhaite proposer au Royaume-Uni une coopération industrielle accrue avec la France en remplaçant, par exemple, leurs missiles américains par des Exocets français. Initiative louable, mais irréalisable. Le Royaume-Uni n’aurait aucun intérêt à renégocier ses accords en trahissant leurs alliés américains, dans la mesure où la France de Marine le Pen pousserait pour une distanciation avec l’Oncle Sam et un rapprochement avec la Russie. Y croire relève du fantasme et n’est pas sérieux.

L’Italie occupe aussi une place importante dans le programme du RN. À la fois partenaire et concurrent, le partenariat franco-italien mériterait selon le RN une renégociation. La candidate RN a dans le viseur la concurrence que nous impose l’Italie en matière d’industrie navale. Cependant elle semble oublier que les frégates FREMM (Frégates multi-missions) ou les futurs BRF (bâtiment ravitailleur de forces) sont issues d’une collaboration franco-italienne (Naval Group-Ficantieri), menée par l’OCCAR (Organisation européenne conjointe de coopération en matière d’armement) qu’elle souhaite justement dissoudre.

2.4. Des projets flous de négociation de partenariats stratégiques

Au-delà des alliances, Marine le Pen souhaite renforcer nos partenariats stratégiques avec des pays aux hauts intérêts stratégiques. Elle dresse une liste non-exhaustive : Grèce, Chypre, Brésil, Tchad, Togo, EAU, Libye… Et souhaite repenser un schéma diplomatique global avec eux. Cette partie de son programme est vague, ne rentre pas dans les détails et se contente de mobiliser vaguement des concepts géostratégiques qui « permettent » de réaffirmer une influence qui s’essouffle.

Le parti d’extrême-droite propose aussi une redéfinition nette de nos intérêts fondés sur la « realpolitik plutôt que le sentiment », la mise en place d’un « cadre militaire clair » en ce qui concerne les Opex… Il semble assez dangereux de laisser sous-entendre que la France n’interviendrait militairement que par émotion et par compassion. Il est fondamental de rappeler que les opérations menées par la France s’inscrivent dans un but clair et précis et qu’elles répondent avant tout à la préservation des intérêts de la France. De même, le cadre d’intervention est clair, les militaires connaissent leurs missions de manière très précise. Laisser sous-entendre le contraire est dangereux et prouve une mauvaise-fois ou une méconnaissance majeure du monde militaire.


https://www.lalettrea.fr/action-publique_partis-et-elections/2022/03/04/guerre-en-ukraine–qui-sont-les-conseillers-diplo-et-defense-des-candidats,109737909-ar2

https://mlafrance.fr/programme

https://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/presidentielle-2022-marine-le-pen-assume-une-defense-en-solitaire-20220211

https://www.varmatin.com/defense/otan-budget-arret-des-cooperations-ce-que-prevoit-marine-le-pen-dans-son-programme-pour-la-defense-nationale-presente-a-toulon-745867

https://www.lesechos.fr/elections/presidentielle/presidentielle-ce-que-proposent-les-candidats-pour-la-defense-1391036

https://www.lefigaro.fr/politique/ukraine-ce-que-proposent-le-pen-zemmour-et-melenchon-pour-resoudre-le-conflit-avec-la-russie-20220220

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